La réforme du lycée proposée par le gouvernement est une véritable offensive idéologique au niveau des langues vivantes aussi. En effet, partant du principe que ce sont des « langues de communication » dont il faut avoir la maîtrise, le projet propose d'enseigner à tous les niveaux en groupes de compétences (qui n'apparaissent pas dans le CECRL) qui souvent se révèlent être des groupes de niveaux, et d'enseigner la littérature étrangère uniquement en section littéraire (en 1ère, dans le cadre des 2h supplémentaires et en Terminale, sous la forme d'une option, à charge des professeurs de langue). Par ailleurs, cette réforme prévoit un enseignement de LV3 facultatif pour les ES et les S (que peu d'élèves prendront dans les faits, menaçant encore plus une diversité déjà très réduite) et en spécialité ou en option en L. Quant aux langues régionales, elles ne sont même pas citées ! Le projet ne maintient pas non plus les dédoublements de Terminale; en arguant la création des groupes de compétences qui, pourtant, ne garantissent pas des effectifs réduits. En ce qui concerne les épreuves du Bac, quid de la nature des programmes et des épreuves, avec les nouvelles modalités d'enseignement proposées ?
dernières infos:
- la littérature en langue étrangère en Terminale sera finalement à charge des profs de langue.
- les sections europénnes n'existent plus mais les DNL sont encouragées (sans que l'on sache avec quels moyens) à tous les niveaux et toutes les séries.
- les élèves de Première L, en plus de 4h de "langues de communication" dans le tronc commun, bénéficient aussi de 2h de littérature; ce qui symbolise bien la volonté du Ministère de dissocier la langue de la culture dans notre enseignement.
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