Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?
Traduit de l'arabe (Palestine) par Elias Sanbar
127 pages
Titre original : Limâdhâ tarakta al-hisân wahîdan
Editeur original : Riad El-Rayyes Books Ltd, 1995
Arles, Actes Sud, 1996
Extraits:
Extraits:
JE VOIS MON OMBRE QUI S’AVANCE DE LOIN
Ainsi qu’une fenêtre, j’ouvre sur ce que je veux
J’ouvre sur mes amis qui apportent le courrier du soir
Du pain, du vin, quelques romans
Et, des microsillons
J’ouvre sur des mouettes et des camions de soldats
Qui changent les arbres de ce lieu
J’ouvre sur le chien de mon voisin émigré
Il y a un an et demi, du Canada
J’ouvre sur Abou al-Tayyib al-Mutanabbi
Parti de Tibériade vers l’Egypte
Sur le cheval du chant
J’ouvre sur la rose de Perse qui grimpe
La clôture de fer
Ainsi qu’une fenêtre, j’ouvre sue ce que je veux(…)
J’ouvre sur ma langue après deux jours
Un peu d’absence suffit
Et Eschyle ouvrira la porte à la paix
Un bref discours
Et Antoine embrasera la guerre
Et me suffit
La main d’une femme dans la mienne
Pour que j’enlace ma liberté
Et que le sac et le ressac reprennent dans mon corps
Ainsi qu’une fenêtre, j’ouvre sur ce que je veux
J’ouvre sur mon ombre
Qui s’avance
De
Loin (…)
Mhamoud Darwich
3 comentaris:
Per tot dire ta fotò m'agrada fòrça mai que lo tèxt qu'es dejós - e non,çò que pensas es pas vertat : l'ai legit dos còps !!!Non mas ...-
es pas mieu lo tèxt... es de darwich...es forçadament mens ben que ma foto qu'es un cap d'obra... mdr!
Al mens la fenèstra n'es un de cap d'òbra ... Confleta, vai !
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