Esperar la prima dins un pargue. Roma, sens relambi, me fa presènt de sa pluèia. Pròche dei banhs antics me perde dins un òrt poblat per de rares religiós, militaris e esportius. Lo buf ritma la marcha. La raissa s’apasima sus de nivas conflas, penjadas dins l’èr. Lei fònts son esculptadas d’aur. Contunhan l’òbra musicala de l’aiga. Lei leons escupisson sus lo blason de la vila. Fau s’arrestar subran per ausir, aquí sus aqueste banc, la dicha deis aucèus, lei plumas banhadas e qu’esitan a secar.
Attendre le printemps dans un parc romain. Rome, sans arrêt, me fait cadeau de sa pluie. Près des bains antiques je me perds dans un jardin peuplé par de rares religieux, des militaires et des sportifs. Le souffle rythme la marche. L’averse s’apaise sur des nuages gonflés et suspendus. Les fontaines sont sculptées d’or. Elles continuent l’œuvre musicale de l’eau. Les lions crachent sur le blason de la ville. Il faut s’arrêter soudain pour entendre, là sur ce banc, le discours des oiseaux, les plumes trempées et qui hésitent à sécher.
1 comentari:
Ce matin j'ai découvert la vidéo du parc Romain.
C'est beau et ça me rappelle un film en 16mm ...tourné au jardin des plantes à Montpellier.
Ton texte lui aussi a de l'allure.
Quelle chance d'être allé à Rome.
La vidéo du métro dégaine son pouvoir néoréaliste, et j'adore !
La vidéo du tapis roulant dans un autre genre ... j'aime bien la veste à capuche rouge de fin.
bravo Tam!!!
et je me mets à ta place perdre des photos ... tu es passé au numérique, tu as quoi comme appareil ... perdre des photos c'est douloureux ... quelle philosophie tu m'épates !
Fais moi encore voyager ;-)
j't'embrasse
p*
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