Exposition : Nîmes, l’Occitane : sur les pas de
l’Absente.
Exposition de photos par Stéphane
Barbier. Textes par Matthieu Poitavin.
Stéphane Barbier : Réalise
ses premières images à 17 ans, inspiré par la découverte du courant de la
photographie dite humaniste d’après-guerre. Photo-journaliste depuis 1990,
successivement au sein des rédactions des quotidiens de presse Le Dauphiné Libéré, La Provence, et Midi Libre. Il s’installe à Nîmes depuis
1999 et collabore avec la presse nationale, L’Express,
La Croix, Libération, Le Monde.
Il réalise et publie, en
compagnie du journaliste Adrien Boudet, plusieurs reportages en Afrique dont Déforestation en forêt camerounaise (Ushuaia Magazine) et Lac Tchad (Midi Libre). Il participe à différents ouvrages publiés aux éditions de l’Atelier
Baie, éditeur. Il assure la réalisation d’affiches et visuels pour diverses
compagnies théâtrales : Compagnie du
Petit Subito, Triptyk Théâtre, Théâtre de Nîmes, Blue Potential de Jeff
Mills. Photographe du festival « Les Suds » à Arles depuis 2007 en
compagnie du confrère Florent Gardin.
Matthieu Poitavin : auteur, professeur de Provençal et d’Arts
Visuels à Orange. Ouvert sur les cultures du monde, il étudie le cinéma, les lettres
modernes puis l’occitan. Ecrit des textes pour la chanteuse Liza l’Occitane
dont la chanson « Soleu Roge » obtient le prix du public en 2006
pendant l’Eurovision des Langues
Minoritaires. Son roman fantastique, bilingue, en français et occitan, Lo Matagòt Modèrn (IEO Lengadòc) mélange
tradition et modernité.
Résumé de l’exposition : Un homme poussé par un vent de nostalgie
marche sur les traces de son adolescence. Pendant une marche hasardeuse, les
hauts de Nîmes lui rappellent son enfance. Tous les éléments païens de la
Garrigue puis les indices citadins (signalétique, voix, rencontres, langage…)
le révèlent soudain à ses racines. Par les images, par son regard subjectif et
sensible, l’homme commence alors une seconde quête : qui est « Nîmes
l’Occitane » ? Pourquoi celle qu’on surnomme aussi « l’Absente »
le ramène-t-il si profondément au monde ?
Ce parcours photographique à la première personne, légendé par des
textes bilingues, nous interroge sur la quête d’une culture dissimulée mais
omniprésente. Que l’on voudrait disparue mais qui nous hante. Pour ouvrir le
regard. Apprendre à sentir pour nommer. Devenir un voyageur insatiable,
assoiffé de langues et de savoirs.
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