dilluns, 31 de desembre del 2007
diumenge, 30 de desembre del 2007
une véritable régression dans la manière de concevoir la laïcité
Per legir l'article, clicatz sus lo liame. Espère lei comentaris.
l'ors blanc
Pourquoi une telle association ?
L'idée est venue en prenant conscience de l'isolement dans lequel se trouvent nombre d'artistes, trop souvent condamnés à ce que la plupart de leurs œuvres ne soient jamais offertes à l'appréciation d'un public, si minime fût-il. C'est que, en dehors de toute considérationde qualité artistique, pour avoir une chance d'être admis à utiliser les circuits, grands ou petits, de la production culturelle, il est nécessaire de faire acte d'allégeance, que cette allégeance soit politique, culturelle, philosophique, commerciale, etc.
dissabte, 29 de desembre del 2007
kean loach, una critica dau liberalisme dins "It's a Free World"
Una entrevista dau realizaire pendent la mostra de Venisa.
ludivina sagnier: paraulas d'actritz
Ludivina Sagnier in Les Inrockuptibles, n°630, 631, 632.
dimarts, 25 de desembre del 2007
abdellatif kechiche: la grana e lo muge
Enfin! Un grand filme francés que parla de nosautres! Enfin! Un filme delocalizat! Que parla dei lengas qu'emplegam a l'ostau: Lei femnas se demandan quora utilisan l'arab a l'ostau? Per cridar, faire l'amor vo dire de secrets? Aquo vos rampèla-ti rèn? Lei dialogs son completament capitats. Un filme d'una grandor que ten de l'amor dau realizaire per sei personatges. Una solidaritat unenca alentorn d'un simple coscos de la mar que vos ten 2h31. Coma Sèta es polida en decor cinematografic! E coma lei chatas dau filme son polidas, fièras, e se bastejan! E coma lo personatge principau, quasi mut, es interessant e realiste ! Es un conte aqueu film, una legènda. Una convidacion a vieure. Segurament. Una leiçon de cinèma tanben sus la nocion de temps e d'espèra. De pas mancar!
tresen camin d'Aigas
Clicatz sus lei 2 fotografias per aguer lei doas visions. Lei 2 pichotas de l'enfància, lei 2 grandas de l'atge adulte.
(c) Lou Tam, 07. Fotografias originalas dau Tam.
diumenge, 23 de desembre del 2007
segond camin d'Aigas
(c) fotografias originalas dau Tam 07.
promier camin d'Aigas
dimecres, 19 de desembre del 2007
chorus en dangier - chorus en danger
Chorus, le journal de la chanson européenne est en danger. Grand trimestriel artisanal sur les paroles et la musique des uns et des autres. Avec un respect de l'artisan musicien. On y parle de l'oeuvre des sensibles dans des dossiers fantastiques. Disques, paroles, festivals, etc, etc... Seule solution pour protéger ce grand moment de culture: s'abonner ou adhérer à l'association d'aide à Chorus. Mais pourquoi tout ce que j'aime, adore, écoute, contemple est-il en train de mourir? Pour sauver Chorus c'est là:
http://www.chorus-chanson.fr/
antoine mondor, l'art de la critica musicala
M'agrada la cançon. M'agradan lei gents qu'escrivan sus la cançon. M'agrada aquela critica justa d'Antoni Mondor sus un disque simplet de Berger. De legir. E de discutir.
D I F F É R E N C E S
On peut ne pas aimer voire détester les synthétiseurs quand ils prennent toute la place, écrasent sur leur passage tout ou presque.
On peut ne pas aimer voire détester, les petits textes positivistes façon Si tu plonges, Quand on est ensemble, Il vient de toi, Y a pas de honte et tutti quanti, qui émaillent de quasi bout en bout Différences.
On peut ne pas aimer voire détester les tics textuels à la Berger qui, sur Différences, atteignent des sommets, dont au premier chef l'insupportable «il y a», alias «y a» :
Y a des montagnes d'amour qui t'attendent
Y a des mains, y a des poings qui se tendent
(Si tu plonges)
Y a quelqu'un qui pense à lui
(Je veux chanter pour ceux)
Y a tant de gens qui ressemblent à leur ombre
Y a tant de gens qui s'habillent en sombre
Y a tant de gens qui ont la haine au coeur
Y a de l'amour oui y a de l'amour
Y a tant de gens qui vivent comme des morts-vivants
Y a tant de gens qui ont la rage en eux
(Quand on est ensemble)
Y a des regards
(Splendide hasard)
Y a pas de honte
Y a pas de honte
Y a pas de honte
(Y a pas de honte)
Y a des musiciens fantastiques
Y a des studios en numérique
Ya des pays fous
Y a des danses au bout de l'Afrique
Y a la baie de Rio en feu
(Et nulle part ailleurs)
Oui, on peut ne pas aimer voire détester un album pour des tas de raisons, ne serait-ce que parce qu'à son écoute, on ne peut se départir de cette impression de se faire servir, quelque part, une sorte de petite morale de pacotille sans même que la forme et la musicalité du discours ne viennent en réchapper le simplisme.
Oui MAIS on peut ne pas aimer voire détester infiniment plus que tout cela «autre chose», en l'occurrence ce racisme tantôt latent tantôt virulent d'une certaine partie de l'opinion, entre autres française.
Oui, ce bon vieux racisme qui, en «Douce France» s'exerce d'abord à l'endroit des Maghrébins, qu'ils soient Arabes, Kabyles ou autres, mais aussi des autres «différents» que sont ceux que vous savez : minorités dites «visibles», vieux pudiquement appelés «personnes z'âgées», homosexuel(le)s impudiquement appelés de mille noms tous plus «drôles» les uns que les autres, ouvriers, analphabètes, marginaux, la liste est longue.
Alors, qu'on aime ou pas le cru Berger 85, on ferme sa gueule et on rengaine ses petites critiques, on fait même abstraction d'une certaine récup commerciale récente et on se met à fond, synthés ou pas, une chanson : Je veux chanter pour ceux qui sont loin de chez eux.
Et les images défilent en rafale : elles ne peuvent pas ne pas le faire si l'on est un tant soi peu conscient de ce qui se passe, chaque jour, autour de soi. Bien vite, on n'écoute plus, perdu dans ses pensées, noyé dans ces visions peuplées de gros blonds et de petits rats, dans ce cauchemar qui semble n'avoir pas de fin.
Dans la Douce France, certains jours, tout le monde peut se sentir bien loin de chez soi.
Quand, bien loin au-delà des sillons, quelques mots et une petite musique nous arrachent par leur beauté à ces visions d'horreur, «y a» comme une boule qui nous monte à la gorge et on se dit que, oui, ravaler ses mots intransigeants et faire preuve de plus de sentiment, c'est sûrement simpliste et diablement moraliste, mais c'est aussi, parfois, nécessaire, essentiel, urgent.
Napoléon se pose la question: A quoi sert Arte?
Après cette colère saine en langue française - je suis bilingue, je n'utilise pas cette langue, ici, aujourd'hui au hasard - je reproduis l'excellent dernier article de Laurent Joffrin dans LIBERATION. Vous savez cet homme qui appartient à la race des journalistes sales, aux cheveux lons et ongles crades. Voici l'article fabuleux d'un des derniers bastion d'opposition, avec L'HUMA et LES iNROCKUPTIBLES. J'attends vos réactions. Dans toutes les langues du monde. Votre Tam.
"Nicolas Sarkozy aime bien la Star Ac. Il l’a dit à plusieurs reprises. D’une intelligence redoutable, doté d’une solide culture politique et historique, le Président n’aime guère étaler ses goûts littéraires. Giscard prisait Maupassant, Mitterrand Chardonne, Proust et bien d’autres, Chirac dissertait sans fin sur l’art chinois. Sarkozy préfère parler télé. Le style, c’est le Président. Celui du nouvel ami de Carla Bruni est essentiellement cathodique, côté TF1, bien sûr et non Arte… Il a parfaitement intégré cette culture si contemporaine de la télé-réalité, faite d’exposition de l’intime, de langage populaire et de compétition féroce. Largement élu, populaire, déterminé à appliquer son programme, il dirige un gouvernement du peuple, pour le peuple, mais par le people. Le feuilleton de ses amours sur papier glacé en est la moindre illustration. L’affaire est bien plus profonde : nous sommes passés de la Ve République à la M6 République. L’homme Sarkozy a pulvérisé le Président institutionnel, incarnant une démocratie de l’individu couronnée d’une société politique du spectacle. Le premier des Français se veut aussi un Français moyen, dont les affects, les joies et les peines sont désormais des faits constitutionnels. Du Général à Sarkozy, on passe de la Grande Histoire à Loft Story. Tocqueville avait prévu ce long processus d’égalisation des conditions qui atteint maintenant, dans un calcul au fond habile, le plus inégal des citoyens. Alexis le prophète pensait au système américain et à un George Washington.Espérons… A moins que l’évolution française ne bifurque soudain vers la comédie berlusconienne." Laurent Joffrin, Libération.
divendres, 14 de desembre del 2007
apèu a projècte
l'ome de la chifra
dimarts, 11 de desembre del 2007
un ser a la candela
gara de la vila d'Agradà
dilluns, 10 de desembre del 2007
b coume buous, béu (b.lat. Castrum de Buolis)
rené char
Divendres 14 de decembre de 2007. 20 o 30.
Parlaren à Bouleno vous invite à découvrir un grand poète de Provence:
Poèmas de René Char en Provençau e Francés dichs per: Sergi Bec, Jan-Pèire Belmon, Andriéu Chiron, Jan-Bernat Plantevin.
dilluns, 3 de desembre del 2007
viatge dins L...
diumenge, 2 de desembre del 2007
una serada amé la Mela
Passère una serada amé La Mela. Ere un pauc nostalgic, qu'èra au Clapàs. L'endrech deis estudis e fasié nostalgic tot plen. (Mandère meme un texto a mon ex-sogra, cresiéu d'èstre 1O ans fa, LOL, mai siéu segur que mon ex-sogra a un autre cat de potonejar,ara....:))
A la debuta, èra cagant, qu'ère au Clapàs per un acamp per l'agéncia de viatge. Mai après, es estat la serada de ma vida. Coma ne fasiéu tot plen amé lo Melhoramicapartit: lo veire (cinèma) e lo manjar (Mac Mickey, per citar pas la marca) e de cops que ia lo Racar (quand "ça le faisait" vraiment). Promier avèm pres la veitura. Ieu, que siéu de la vila de Tam aviéu crenta de me parcar dins una carriera escura, sensa pagar la plaça amé lo gardian dedins. Coma Mela m'expliquèt que costava un braç au Clapàs, se siam parcats a A.... davans CIC. Coma siéu un angoissos de la vida e de la vila, marquère lèu l'adrèiça onte siéu parcat sus lo telefonet, e me cantère dos vo tres cops lo jingle de CIC, que sabèm jamai, avièu pas enveja de virar solet dins lei carrieras escuras dau Clapàs per tornar trobar ma veitura puèi. Avèm montat la granda rampa dau Tram a pè. Perqué siéu balés coma una pelha, e que me fasié d'esport de l'annada. Avèm vist un filme francés, pron risolier e fin. L'Ora Zèro, d'a pauc-près Agata Cristia. Amé la chata a Joni (que cada cop que la vese me cante aquela cançon poirida que après te pega e t'empacha de dormir e que se ditz LAURA! OOOOOOO! LAURA, estampada Radio Nostalia, o piege: CHERIE FM. BEEEEEEEEEERK) la chata a Catarina e a Marcelo (qu'a laissat son cantaire de Benjamin que ne faguèt un disque e que passa a l'estar ac) e lo fiéu a degun (parle de Melvil). Per l'escasença nos aviam sortit la mameta de servici: DANIELA DARIEUX, que joga traç que ben mai e que fa la mameta de servici dau cinèma francés modèrne. MDR!
Puèi avèm manjat un manja-lèu a Lèu (per citar pas la marca, revire en Occitan). Quora siam sortits dau cinè, lei trepadors èran banhats: a degut ploure pendènt lo filme. M'agrada quora sortes dau cinèma e que s'es passat quauquaren de susprenent: la nuech que tomba, la pluèia qu'a banhat lei trepadors. Coma s'aviés mancat pendènt una ora e mieja lo filme dau defora.
Après avèm jogat sus lo monta-davala de la gara. E es pas una metafora erotica.
Puèi ai tornat a la veitura en me cantant la cançon de CIC.
Aquela granda serada vista per Mela es sus:
la grand
Mai sabe qu'un jorn vo l'autre, me faudra i anar, avans lei regrets. Coma se la darnèra indiana d'una civilizacion èra a morir. E que son testimoni sarà un retrach sus un blog. Sus la tela. Sus internet. Mai onte vai ma consciéncia presa per la passion d'una lenga, d'una escritura e d'una civilizacion en perda ?
Perqué aquela interrogacion sus lo vielhum es lo motor de ma vida ? Es-ti aquo èstre occitanista?
E perqué aquo me balhèt enveja -dempuèi totjorn, meme avans la descuberta de la cultura d'oc- de legir, d'escriéure vo de faire de fotos?
Es-ti aquo la transmicion?
dijous, 29 de novembre del 2007
un ser au cinèma de la vila d'Agradà...
pau carpita a l'ostau dau pais marsilhés
dimecres, 28 de novembre del 2007
adieu l'ome
dimarts, 27 de novembre del 2007
pepe linarès: sevilhana en lenga d'oc
Una serada dins la vila d'Agradà... Una sevilhana en oc... Un document personau dau Tam.
diumenge, 25 de novembre del 2007
Lionel Dubertrand danse
Lionel Dubertrand danse à St Martin D'Heres (38400)
1/12/07: 14h, 18h, 21 h. 2/12/07: 10h-14h.
Pour plus d'infos, contacter: Organizacion Arts et Traditions Populaires
06 65 72 78 03
renat sette
Bonjour à tous
je serai en concert "solo" à Théatre et chansons à Aix le 14 decembre.
Merci de faire passer l'info.
Amistats en totei
Renat
http://www.renat-sette.com/
tamtamthon 400
tamtamthon 400
divendres, 23 de novembre del 2007
lo darnier libre de Marcèu Prot ven de pareisser..
un comunicat de Marcèu Prot
"Longtemps, je me suis cacaoté de bonne heure". Marcèu Prot.
dijous, 22 de novembre del 2007
benco es bon per lei rachons
Mai quora me convidava (valent a dire quora li tombava un uelh) aqueu rachon qu'èra fièu de doctor e que sa maire fasié l'avocata me fasié un chocolat Jument (la boita semblava a de Polin, mai èra pas de Polin. Avié lo gost dei produchs Dia mai èra en 50 abans Dia. La quimia avié pas progressat encara).
Mai siéu marrida lenga. Era pas tan rachon qu'aquo, lo fièu d'avocata. Avisatz vos! Quora lo mes tombava sus lo compte en banca de la Rachon's Family... WAAAAAA... li avié de Benco!!! Au siéu! Rhaaaaaaaaa Lovely! Putan! Pas de Reno, pas de Raco, pas de Bhèn Ko, pas de Rachoco, vo de Racouchot... Non la marca vertadiera! ZI BENCO (anglés en grafia mistralenca)! Ieu me balhava enveja, que la pub de Benco passava a la tele, abans Recre A2. E que la pub m'agradava, qu'èra rock coma una cançon de Dorothée. (vous remarquerez le fabuleux travail des couleurs pour cette rubrique. Je me sui fait caguer à tout colorier)
Lo Benco avié de granas que semblavon a de petolas de cabras. Te falié au mens 10 culhers a sopa per coloridar lo lach en marron clar.
E encara siéu larg! Era pas boooooon. Avié pas cap de gost. Te balhava lo raca vomi. En mai lo rachon volié pas faire trop caufar lo lach, qu'aquo rabina, e li aurié costat un braç en electricitat. Aquela legenda romançada e prostiana sus lo bon gost èra per vos anonciar aquo:
david folch
vergonha
Barbey d'Aurevilly, regionalista
Siéu a legir UNE VIEILLE MAITRESSE de Barbey d'Aurevilly. Era un autor que conessiéu pas, e ma fista, es tras que ben. Negre e romantic, coma fau. E amé lei temps de pluèia aquo passa ben. I de tot dins aquèu roman baroc: de romantisme, d'escambis per letras, de fantastic... E l'epsicologia dei personatges, de cops pesuga, me fa pensar qu'en França de l'ubac, coma en Occitània dau Sud, a passa temps, eriam capables d'escriéure d'istorias grandas coma lei serias americanas d'ara. Mai, vaqui, lei promiers escenaristes dau siècles 19 son ben morts: lei Zola, lei Maupassant, lei Balzac, lei Daudet, lei Felix Gras e ço autres t'aurian pondut, imagine, autra causa que Julia Lescaut. Coma siéu un ome curios e saberut, anère querre d'informacions sus lo Barbey. E sus una enciclopedia facila que nomarai pas e que se troba sus internet, trobère aquela informacion: Barbar sarié un escrivan regionaliste, qu'emplagarié ben lo nostre patés. A! Qu'aquo sent ben lo terrador per te faire realiste. Vaqui ço que me ditz l'enciclopedia. Mercés l'enciclopedia:
"Dès Une vieille maîtresse, les récits de Barbey se déroulent systématiquement dans sa Normandie natale. Cela fait-il de Barbey d'Aurevilly un écrivain normand, et de ses romans des « romans de terroir » ? La Normandie, ses paysages, ses coutumes, son histoire tiennent une grande place dans ses romans. Les poissonniers dans Une vieille maîtresse y parlent « comme des poissonniers véritables », c'est-à dire en patois normand. Dans L'Ensorcelée et malgré les objections de ses amis Trébutien et Baudelaire, l'emploi du patois est encore plus accentué : on n'y parle pas « normand du bout des lèvres ». Cette langue devient un élément essentiel de son esthétique de romancier : les langues sont « le clavier des Artistes », « le moule-à-balles du Génie dans lequel il coule l'or ». La poésie pour lui « n'existe qu'au fond de la réalité et la réalité parle patois ». Rhaaaaaaa! Lovely!
dimecres, 21 de novembre del 2007
Rita: Lo trin pichot
Onte ne son lei caminots? E onte ne son lei Rita de seis idèias politicas? Podrian demorar a Tam vo a Agradà? Aqui, pasmens, un clip magnific. Vo coma dançar sus dei causas afrosas. Aquela cançon sarié un omenatge au paire desportat de la cantaira dei Rita... Desportat en trin, evidentament...
dimarts, 20 de novembre del 2007
e Massilia fa sa revolucion!
Non lo cantarem plus, lo raggà de Marsilha,
Non lo cantarem plus, lo micro es fotut.
a la gara de la vila de Tam: una cantaira
A la gara de la vila de Tam, i a pas jamai de cauma. Votan gaire a senestra, va fau dire. E son totjorn lei promiers per ajudar la cultura. Aqui, per faire plaser ai pichots usatgers, t'an pagat una cantaira! Pas besonh de MP3. La gara de Tam es un bonur!
un trin de la vila d'Agradà
Aqui, un trin content. Que capitèt una bona cauma!
Un trin de la gara de Tam
Un trin de la gara de Tam. Perque aqui marchan monsur! Son pas blocats per de fenhantàs que prenon en otagi leis usatgiers! En mai d'aquo fan de bruch, nostrei trins! En Dolby Stereo!
arribada dau trin a la Ciutat
dijous, 15 de novembre del 2007
triviale poursuite
Responsa: Es Tron.
la bom per mela
tron per mela
E ARA! LO JOC! CU COMPAUSET AQUELA GRANDA MUSICA? LA COCARDA ES A 100 FRANCS e OFERTA PER LA MANADA SANZO!
pichot cors de dança occitana amé Liza
dimarts, 13 de novembre del 2007
lo filme francés
Helène Carrère d'Encrasse
"Ce qui fait le mérite de la France, son seul mérite, son unique supériorité, c'est un petit nombre de génies sublimes ou aimables qui font qu'on parle français à Vienne, à Stockholm et à Moscou." Dans cette phrase écrite à Mme du Deffand le 12 septembre 1760, Voltaire rassemble deux conceptions de la langue française. Celle du "génie" de leur langue dont les Français ont tiré la confiance qu'ils avaient en eux-mêmes, donc la conscience qu'ils avaient d'eux-mêmes ; celle de son aptitude naturelle à l'universalité.
C'est vraiment au XVIe siècle que commence l'aventure moderne du français. L'ordonnance de Villers-Cotterêts a été souvent considérée comme le moment décisif de l'instauration officielle du français dans le royaume. L'intérêt porté à la langue vulgaire a été le fruit d'une vision politique. Le roi était conscient de l'ignorance des élites et de la nécessité de les instruire ; il constatait dans le même temps qu'il fallait rendre la langue administrative et celle des tribunaux compréhensible à tous ses sujets. Le latin et les langues locales ne pouvaient répondre à ces deux préoccupations, alors que le développement rapide de la France à cette époque imposait une solution. La France est au XVIe siècle, avec ses 20 millions d'habitants, le pays le plus peuplé d'Europe, et Paris, qui compte près de 300 000 habitants, est alors la plus grande cité du monde chrétien. Comment s'étonner que la langue de Paris, de l'Isle de France, s'impose pour unifier le territoire contrôlé par le roi ?
Un siècle passé, la fonction du français va changer. Il faut alors restaurer l'unité nationale, perturbée par la grande crise politique et religieuse qui a fait de son pays, dira Ronsard, une "pauvre France". La langue française semble avoir perdu le terrain gagné au XVIe siècle ; les provinces se sont repliées sur leurs racines et leurs patois ; le latin aussi a retrouvé quelque vigueur grâce aux efforts d'une Eglise redevenue offensive.
La guerre civile a porté des coups terribles à la langue française. Mais Montaigne l'a portée très haut. Ses Essais ont appris aux Français que leur langue était propre à la conversation, qu'elle pouvait jouir d'une grande indépendance. C'est déjà la langue du savoir-vivre en commun, mais la conception de la langue ne fait pas l'unanimité. Malherbe pose la question décisive de l'existence d'une norme du français. Cette norme, dit-il, c'est l'usage, un usage que nul ne peut décréter, qui est souverain et réconcilie la langue de la cour et celle du crocheteur du port aux foins. La volonté royale d'unifier le pays et de dépasser les conflits religieux trouve soudain un appui incomparable dans la définition de la langue par Malherbe, langue de l'usage commun fondant une norme, où se réconcilient les usages de tous les niveaux de la société.
La décision prise en 1635 par Richelieu de fonder l'Académie française, de lui confier le soin de dire l'usage s'inscrit dans la voie ouverte tout à la fois par Montaigne et par Malherbe. Il fallait unifier les voix discordantes, donner un cadre aux débats, un statut quasi légal à la norme linguistique. La langue dont l'Académie s'est vu confier le dépôt doit devenir la langue commune à tout le royaume, elle a pour mission de servir de lien social à tous les groupes qui le composent, de mettre fin à l'émiettement qui toujours menace.
C'est alors que la notion de "génie du français" prend toute sa place dans la réflexion commune. Progrès de la langue vernaculaire et progrès du savoir vont alors de pair et témoignent de la vitalité du français. Au milieu du XVIIe siècle, la langue française est déjà, selon François Charpentier, celle du roi et celle de toute la France, même si subsistent encore à côté d'elle toutes les autres langues du pays. Mais le regard de Charpentier se porte surtout au-delà des frontières. "La langue française, écrit-il, n'est point renfermée dans les limites de la France, elle est cultivée avec ambition par les étrangers et fait les délices de la politesse de toutes les nations du Nord."
Et il est vrai que le français s'étend à toute l'Europe comme langue de culture, pour connaître un apogée au siècle suivant. La "tentation" ou la "passion" du français, dont témoignent partout les élites, se comprend. La révocation de l'édit de Nantes en 1685 a incité les protestants à s'exiler vers les Provinces-Unies, l'Allemagne, l'Angleterre. Ils y ont porté leur savoir-faire, leurs ressources, mais, plus que tout, leur langue, qu'ils ont souvent enseignée. Tout a favorisé au XVIIe siècle le français en Europe : le dépérissement du latin, un certain repli culturel de l'Italie, et même le fait que la puissante Espagne se tourne alors vers des horizons plus lointains.
C'est le progrès de la langue à l'extérieur qui est alors remarquable. L'envie du français s'étend à la Prusse, avec l'Académie de Berlin notamment, à la Suède et à la Russie. C'est pour les souverains de ces pays la langue d'une culture qui, par-delà les frontières des Etats, crée un espace continu européen de moeurs apaisées, de civilité et de modernité. Au XVIIIe siècle, la langue française est devenue universelle. Ce qui en définitive explique la francomanie grandissante et que le centre de gravité politique et culturel de l'Europe a glissé alors du Sud roman vers le Nord. Dans ce contexte, la France est le pays où la relation entre langue, culture et destin national est peut-être la plus puissante. Dès lors que les langues circulent dans cette partie de l'Europe, le français y trouve le terrain le plus propice à son expansion. S'il est un moment de l'histoire de la culture française où la notion de francophonie apparut, c'est bien au XVIIIe siècle, même si le français n'est pas encore généralisé en France et au-dehors, mais reste l'apanage des élites.
La Révolution française va être marquée par une révolution de la langue et une nouvelle relation entre langue et société. Tout d'abord parce que la révolution, qui est rupture radicale, entrée des hommes dans un monde nouveau, suppose une langue propre. Les hommes de 1789 ont pressenti la nécessité d'une telle invention, mais ils ont tâtonné dans l'exécution. La politique linguistique des révolutionnaires a eu pour vocation de modifier l'enracinement social et géographique du français. Urbain Domergue, qui se disait "grammairien patriote" et éditait un Journal de la langue française, se voulut rénovateur de la langue en l'ouvrant sur l'ensemble de la société, bien commun et création commune de tous sans distinction de classe ou de sexe, se heurtait cependant à une réalité bien visible, celle de la géographie. A la campagne, les patois étaient l'usage.
C'est ici que l'abbé Grégoire joua un rôle décisif. A ses yeux, le morcellement du pays par l'usage de patois innombrables était le fruit d'une volonté politique de contrôle de la société par le pouvoir royal. Dans son rapport à la Convention, en 1793, il affirmait "la nécessité d'anéantir les patois et d'universaliser la langue française". La volonté de justice, mais aussi le projet généreux de donner à tous la possibilité d'étudier - donc l'accès au progrès - imposaient aussi les conclusions du rapport de l'abbé Grégoire. L'enseignement primaire, dont la généralisation fut un grand objectif révolutionnaire, pouvait-il exister sans que le français en fût la base ?
Jusqu'alors le français avait été un outil puissant d'identification des élites de la société urbaine. La Révolution voulut lier le destin de la nation entière à celui de la langue. En 1793, la vision de l'abbé Grégoire était rationnelle, mais utopique. Il faudra attendre l'oeuvre éducative de Jules Ferry pour que le français devienne réellement langue de tous, et fondement du sentiment d'identité nationale.
La langue transnationale que fut le français aux XVIIe et XVIIIe siècles a, comme le latin, dû reculer sous les coups d'une autre langue, non l'anglais mais un anglo-américain simplifié, parce que le centre de gravité du monde s'est déplacé au cours du siècle passé de l'Europe vers le puissant empire américain. Au XXIe siècle, ni la puissance politique, ni la richesse, ni même le poids démographique des siècles passés ne peuvent expliquer la pérennité de l'envie du français et l'existence de cette communauté d'esprit qui se nomme francophonie.
Et pourtant, la francophonie, qui unit aujourd'hui des centaines de millions d'hommes à travers un nombre considérable de pays - ceux qui participèrent au destin français par la domination coloniale, la plupart des pays européens, mais aussi des pays longtemps peu familiers avec la France et sa langue -, témoigne d'une étonnante vitalité, d'autant plus étonnante qu'elle ne repose ni sur l'obligation, ni sur des pressions, ni sur des intérêts matériels. Le seul fondement de la francophonie est le choix, la passion d'une langue qui est associée à des valeurs indépendantes d'une nation particulière, le respect de l'altérité, l'esprit de liberté, la tolérance. C'est là peut-être que la langue française prouve son aptitude à rassembler, autour d'une identité inédite, la francophonie, et à rayonner dans l'univers, donc son universalité.
Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, déléguée de l'Académie
joc: lei reconeissètz?
Es un pauc lo Patric Sebastian de l'epoca... MDR! ...Un filme polit pasmens!
dilluns, 12 de novembre del 2007
lei corbas de corbet
Paris, un diluns de novembre, d'ora dins lo matin...
Fau tres jorns de reservacion a Paris per la veire: L'ORIGINA DAU MONDE (e oc! es en negre e blanc! Siéu pas Courbet mai ai mon estetica perso, ieu) Entre dos tablèus de caça e d'autoretrach de l'autor, e entre dos carris de Japonés... lo Mont de Venus !Aqui, lo sabe, li aurà de comentaris... O alara ai perdut totei mei lectors...
Galeries nationales du Grand Palais
Entrée Clemenceau
75008 Paris
Métro : lignes 1, 9 et 13 : station Champs-Elysées-Clemenceau ou Franklin-Roosevelt
Bus : lignes 28, 32, 42, 49, 72, 73, 80, 83, 93
plantevin
Un concert exceptionnel est organisé
le DIMANCHE 18 Novembre 2007 à 15 heures
SALLE BENOÎT XII (Rue des Teinturiers) en Avignon
Spectacle Gratuit, renseignements au 04-90-67-26-98
diumenge, 11 de novembre del 2007
identité culturelle entre local et global
et de l' UNIVERSITé POPULAIRE & citoyenne du Pays d'Arles, UPOP'ARLES
Samedi 17 novembre 2007
Espace Van Gogh, Médiathèque Grand amphi Salle aile sud
Entrée libre
15h : Médiathèque (Salle de projection de la vidéothèque)
Dans le cadre du « Mois du film documentaire » du 13-07 au 17-07
projection : Deux films proposés par la Médiathèque :
"Gens de Villes, Gens de Mer", sur Fos- sur- Mer et Port- Saint- Louis du Rhône.
Des films mémoires, des vies d'hommes, des métiers de la mer www.moisdudoc.com
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
17h : Grand amphi
Francis Espéjo, président du club taurin Lou fourmigo et vice-président de l'école taurine d¹Arles,
acteur et témoin de la culture camarguaise,
Philippe Martel, chargé de recherches au CNRS, chargé de cours à l¹Université Montpellier III, spécialiste de l¹histoire des Pays d¹oc,
Jacques Defert, enseignant d¹anthropologie culturelle
puis Débat avec le public
19h : Salle aile sud
Verre de l¹amitié et moment festif avec la chourmo de Gimeaux, alias Li cantaire de la palunlongo et quelques invités.
La « charadisso »
À partir du témoignage de ceux qui affirment leur identité provençale, ou qui en font un art de vivre, cette conversation, ou charadisso, s¹intéressera aux processus d'élaboration et d'affirmation d'une identité culturelle locale, vécue comme un ensemble de repères, de manières d'être et de significations partagées.
Les traditions locales sont parfois décriées comme des survivances du passé et des résistances à la modernité. En interrogeant notre manière de faire appel au passé et à la mémoire, il s'agit de mieux comprendre comment les dynamiques culturelles, linguistiques, identitaires, qui se réclament de traditions collectives, peuvent contribuer à réinventer du sens et de l'échange dans nos sociétés multiculturelles contemporaines.
La mondialisation, à qui l'on attribue généralement le renforcement de processus d'uniformisation bien plus anciens qu'elle, sera interrogée aussi à travers la complexité de ses conséquences culturelles, notamment la folklorisation marchande des traditions, l'instrumentalisation politique du sentiment identitaire, la manipulation de conceptions identitaires exclusives et fermées...
Notre capacité à vivre ensemble ne dépend-elle pas aujourd'hui de l'épanouissement des dynamiques culturelles locales et d'une meilleure prise en considération de la pluralité des appartenances ?
La « chourmo » de Gimeaux
La chourmo de Gimeaux se définit elle-même comme : « une bande de copains, qui défendent les coutumes, les traditions et la langue provençale à travers des chants, des contes, des légendes et tout ce qui représente la Camargue, en respectant le passé et en intégrant la modernité. »
La chourmo de Gimeaux entonnera pour le plaisir de tous quelques chansons traditionnelles, dira des contes et légendes de la Camargue d¹hier et d¹aujourd¹hui, évoquera un certain nombre de traditions provençales dont l¹histoire du costume arlésien.
Francis Espéjo
Figure de la bouvine camarguaise, Francis s¹est illustré dans les jeux taurins et les charlotades. Il est capable également de chanter, écrire, déclamer, monter et démonter des arènes portables et les transporter à l¹autre bout du monde, taureaux et chevaux compris. Il aime par-dessus tout son pays et les traditions populaires qui en sont l¹âme.
Philippe Martel
Chargé de recherches au CNRS, chargé de cours à l¹Université Montpellier III, spécialiste de l¹histoire des Pays d¹Oc et auteur de nombreuses publications, Philippe Martel a l¹art et la manière de mettre ses connaissances à la portée de tous. Gavot et fier de l¹être, originaire de Barcelonnette, Philippe joindra sa voix à celles de la chourmo de Gimeaux.
Jacques Defert
Enseignant d¹anthropologie culturelle à l¹école d¹Art d¹Avignon et à l'IUP AIC d'Arles, Jacques Defert s¹intéresse aux relations complexes entre tradition et modernité, diversité culturelle et mondialisation. Il pourra évoquer, en contrepoint, les dynamiques culturelles des minorités du sud-ouest de la Chine, rencontrées lors d'un récent voyage.
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Cette session sur les problématiques d'identité(s) culturelle(s) organisée par l'Université Populaire du Pays d'Arles s'inscrit dans la continuité des rencontres-témoignages que nous avons pu susciter depuis quelques années dans le cadre de Convivència.
Bien amicalement
Pour l'Association Attention Culture,
Jean COLOMINA, Catherine LE GUELLAUT
Association Attention Culture
14 rue Réattu - 13200 ARLES
culture@passionnes.com
http://convivencia.over-blog.net
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