Magalouno, qu'es uno amigo, canto:
La Chanson d'Aigues-Mortes écrite par M. Jean Tournaire en 1936
Je suis de la ville aux 10 portes
J'ai vu le jour à Aigues-Mortes
Pays aux nombreuses tours
Pays que j'aime avec amour
Levant les yeux pleins de lumière
D'une voix joyeuse et fière
J'ai le ventre bleu, criais-je à papa
Je suis d'Aigues-Mortes, du midi et puis voilà ...
Je suis d'un pays de jolies filles
Où elle sont toutes gentilles
Le soir aux pieds des remparts
On s'attardait souvent le soir
Sans faire de chichis et de manières
Le rendez-vous était la Poudrière
J'y vais, tout le monde y va
De mon temps on s'aimait comme ça
Je suis d'Aigues-Mortes , du midi et puis ça va ...
Après la sel et la vendange
Sans que rien ne vous dérange
Nous la voulons, il nous la faut
La foire et ses beaux taureaux
Bandido et Abrivado
Chacun chante sa sérénade
Moi j'y vais et tout le monde y va
Je suis d'Aigues-Mortes, du midi et puis voilà ...
Ma marraine le Tour de Constance
A dirigé toute mon enfance
Mon parrain le grand Saint Louis
M'a protégé et j'ai grandi
Cela n'a pas été sans peine
Car j'ai pas mal fait de fredaine
Aujourd'hui ça ne se connait pas
Je suis d'Aigues-Mortes, du midi et puis voilà ...
Je suis d'un beau pays de chasse
Mais attention au coup de masse
Lapins, sarcelles et perdreaux
Nous trions tout ce qu'il y a de plus beau
Si vous croyez que j'exagère
Regardez donc ma carnassière
Si c'est un scorpi, on ne le dit pas
Je suis d'Aigues-Mortes, du midi et puis voilà ...
Et quand viendra ma dernière heure
Me conduisant à ma demeure
A l'ombre de nos grands cyprès
Au boulevard des allongés
La foule émue et recueillie
Dira après la cérémonie
C'était un brave gentil petit gars
Il était d'Aigues-Mortes, tron de mille et puis voilà !!!
Mai iéu fau pas de chivau
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