dissabte, 5 de març del 2011

ma marcha sus roma

Ambient dins lo metrò roman. Lo bruch dei pas. Lei gents preissats. Poèsia de la mecanica dei marchas e dei votz desumanizadas dins lei corredors. Ciutats de l’Euròpa vièlha. Ai perdut aqueste matin lei fòtos fixas e mai ò mens polidas dei grands bastiments de Roma. Ne sòbra soncament de videonetas sus ma carta memòria. Dralhas vivas e maladrechas d’efemèr. Me pense que i a pas d’asard. Se lei fotòs se son envoladas es mai que mai per focalizar sus lei moments de vida. Desencusaretz la qualitat. Trait per la maquina de prene de fotografas, vaquí – d’un sejorn en Italia – la vila que pren moviment, coma de films de la debuta dau sègle vint mai amé lo son. L’encastre es fix, pecaire, leis actors e lei maquinas produson lo moviment. Pas plus. Pas mens. Es l’azard e non pas la tecnica que me baileja. Capacitats redusidas de mon smart phone Samsung Player One. Vaquí ma (des)marcha sus Roma.

Ambiance dans le métro romain. Le bruit des pas. Les gens pressés. Poésie de la mécanique des marches et des voix déshumanisées dans les couloirs. Cités de la vieille Europe. J’ai perdu ce matin les photos fixes plus ou moins belles des grands bâtiments de Rome. Il n’en reste seulement que quelques petites vidéos sus ma carte mémoire. Traces vives et maladroites d’éphémère. Je pense qu’il n’y a pas de hasard. Si les photos se sont envolées c’est surtout pour focaliser sur ces moments de vie. Vous excuserez la qualité. Trahi par l’appareil photo, voilà – d’un séjour en Italie – la ville qui prend mouvement, coma dans des films du début du XXème siècle mais avec le son. Le cadre est fixe, pauvre, les acteurs et les machines produisent le mouvement. Point. C’est le hasard et non la technique qui me commande. Capacités réduites de mon smart phone Samsung Player One. Voici ma (dé)marche sur Rome.

diumenge, 27 de febrer del 2011

lo grand lemon



(c) fotografia dau Tam.2011.

Doumée influençada per leis ATP de sa joventud recampa lei tèxts de Brecht e assegura la mèsa-en-scèna. La sala s’organiza coma un cabaret durènt l’entra doas guèrras. De taulas d’en pertot. Un public peplèx perque bolegat. Es d’una negror forta que te laissa un gost amar coma lo lemon. Lei cançons e leis intermèds absurds son d’una modernitat esglairanta qu’evocan lei problèmas nòstres : la seguritat, l’educacion, l’autoritat (am’un « passpòrt ! » prononciat a l’alemanda) dins un ambient suspiciós de crisi. Lei tres comedians de la chorma, Doumée, Henri Le Ny et Frank Charron, fan totei lei numèros esperats per un espectacle de gènre mai d’una biais parodic : l’estrip-tease inversat (braiais sus braias), sexualitat mai que suggerida, comic tropier, cançon, dança, transformism… Lei musicaires son en peu de bèstia (Rafèu Lemonnier au pianò, Marc Simon a la batariá e en rauba). Lei còs se desarticulan. Camp de guèrra : totei leis accessòris e decors son laisssats sus l’empont dins un fourbi bèu. Aquel imatge t’acompanha fins a la sortida e t’emplena de soscadissa. Soscadissa sus una epòca esparpalhada que nòstreis avis an viscuda… e sus aquela que traversam. TAM

Doumée influencée par les ATP de sa jeunesse recueille les textes de Brecht et assure la mise-en-scène. La salle s’organise comme un cabaret pendant l’entre deux guerres. Des tables partout. Un public perplexe parce que bougé. C’est d’une noirceur forte qui te laisse un goût amer comme le citron. Les chansons et les intermèdes absurdes sont d’une modernité effrayante qui évoquent nos problèmes : la sécurité, l’éducation, l’autorité (avec un « passport ! » prononcé à l’allemande) dans une ambiance suspicieuse de crise. Les trois comédiens de l’équipe, Doumée, Henry Le Ny, et Franck Charron, font tous les numéros attendus pour un tel spectacle de genre mais d’une façon parodique : le strip-tease inversé (culottes sur culottes), sexualité plus que suggérée, comique troupier, chanson, danse, transformisme… Les musiciens sont en peaux de bêtes (Raphaël Lemonnier au piano, Marc Simon à la batterie et en robe). Les corps se désarticulent. Champs de guerre : tous les accessoires et décors sont abandonnés sur le plateau dans un fourbi immense. Cette image t’accompagne jusqu’à la sortie et t’emplit de réflexion. Réflexion sur une époque éparpillée que nos anciens ont vécue… et sur celle que nous traversons. TAM.



Le Grand Citron CABARET SAMEDI 26 FÉVRIER

Pour Doumée, Henri Le Ny et Frank Charron de la compagnie Subito, s'attaquer à Weil et Brecht était assez logique. Adeptes des mariages, collages et autres carambolages entre textes et chansons, ils invitent dans cette aventure le pianiste Raphaël Lemonnier et l'homme orchestre Marc Simon pour revisiter ce répertoire de l'entre-deux-guerres, où la beauté se conjugue avec la gravité. 20 h 30. Salle Pitot, rive droite, Pont du Gard. 15 , 13 , 12 . 04 66 37 50 99. MIDI LIBRE

pecout roland par paul valéry


L'Université Paul-Valéry (Montpellier) est heureuse d’annoncer la parution de deux nouvelles ressources dans le cadre de son partenariat avec l'UOH (Université ouverte des humanités):

Roland Pécout, un écrivain voyageur : L'œuvre de Roland Pécout (né en Provence en 1949) s'inscrit dans la renaissance de l'écriture occitane de la fin du XXe siècle. Cette œuvre abondante et multiforme dont on trouvera dans ce cours les références bibliographiques complètes, affirme le lien unitaire entre le passé (les racines) et le présent en devenir, entre le territoire (des origines) et le monde. Elle révèle aussi, conjointement, une connaissance intime de la culture occitane orale (contes, proverbes, énigmes...) et de la culture écrite (comme les grands écrivains d'oc que sont Frédéric Mistral, Max Rouquette ou Jean Boudou). Mais elle est aussi nourrie d'une solide culture universelle, notamment des grands mythes antiques dont la figure d'Ulysse est une des principales. Parmi les motifs qui la parcourent, le voyage et l'art (à travers la figure de Van Gogh notamment). Ce cours vise à contribuer, à travers l'exemple de Roland Pécout mis en perspective dans le cadre de la littérature occitane contemporaine, à une connaissance élargie de celle-ci, donner à entendre, par le biais des enregistrements, des documents authentiques de bonne qualité linguistique pouvant servir de support à des cours de langue, aborder, à travers l'exemple d'un écrivain en relation avec les milieux des arts plastiques, de la musique, du cinéma, des médias occitans, quelques aspects de la civilisation occitane, notamment dans ses rapports dialectiques à l'ici et à l'ailleurs. La participation de l'écrivain (entretiens vidéo, dont certains sur les sites qui ont inspiré ses œuvres et enregistrement des textes) est une des originalités de ce cours.

http://www.univ-montp3.fr/uoh/pecout/

Gestions des plurilinguismes : La coexistence de deux ou plusieurs langues parlées par des communautés linguistiques différentes au sein du même espace sociétal peut entraîner des situations plus ou moins conflictuelles. Ces configurations sociolinguistiques plurilingues sont des réalités vécues, acceptées ou parfois à l'inverse combattues par les Pays concernés et les citoyens de ces Pays. États, structures associatives, organisations non gouvernementales mettent en place des politiques linguistiques qui, par une action de nature militante ou juridique, tentent de peser sur la situation conflictuelle de contact de langues. La sociolinguistique, sous l'appellation de sociolinguistique appliquée, par le caractère thérapeutique de ses interventions, a acquis une importante légitimité sociale, dans le domaine des politiques linguistiques. Ce projet présente diverses gestions de plurilinguismes dans le monde contemporain au travers des cas de la Catalogne, la Galice, le Paraguay, la Voïvodine (Serbie) des Roms (Roumanie).

http://www.univ-montp3.fr/uoh/politiques_linguistiques/

L’Université Ouverte des Humanités est une Université Numérique Thématique consacrée aux champs disciplinaires des Sciences humaines, des Sciences sociales, des Lettres, des Langues et des Arts.

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