dissabte, 15 de gener del 2011

positiu

Avèm fach lo nonen loto de l'Agéncia de Viatge, ièr.
Abans de començar aviam ja ganhat 1200 euros! Totei leis emplegats se son implicats aquèst an. Perqué ongan? Vai saupre....
Perqué per leis autreis annada? Vai saupre... UNA CAPITADA!
La sala bela de l'Agéncia èra clafida. Avèm botat ficus, Mac, PC, burèus... defora!
E siéu estat lo rei de la serada en dire lei chifras en occitan. Lei gents, de totei generacions èran uros.. E n'i a qu'an cantat en lenga nostra. Es verai... lo loto es pas car, es un pauc con, mai pou te donar lo cor gros!

dijous, 13 de gener del 2011

signe de vielhum?

Quora sentes tei braç, ta tèsta, tei cambas dolents e que lo temps se perlonga dins tei preparacions au trabalh... que siés mens eficaç... e que pos mens te levar d'ora, que te veses oblijat e penos, es-ti un signe de vielhum?

diumenge, 9 de gener del 2011

Elogi dau lent

Flaubert. 1852 (31 ans) : "Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la force interne de son style (...) un livre qui n'aurait presque pas de sujet, ou du moins où le sujet serait presque invisible, si cela se peut."
Flaubert. 1853 (32 ans) : "Je voudrais faire des livres où il n'y eût qu'à écrire des phrases (si l'on peut dire cela), comme, pour vivre, il n'y a qu'à respirer de l'air."


Lo darnier film de Sofia (sapiéncia) Coppola es lent, contemplatiu. Un film sus lo ren qu'aurié pas renegat Flaubert.
Le dernier film de Sofia (sagesse) Coppola est lent, contemplatif. Un film sur le rien que n'aurait pas renié Flaubert.
Un film per pantaiar.
Un film pour rêver.

mes lâchetés


Mes lâchetés, je ne pourrais pas les dire en Occitan. Je vous en ferai part donc en français. Dans la langue d’Oc, mon IEU (« ieu » signifie « moi », « je » ou « moi je », l’égo latin et pas légo le jeu), est peut-être un peu plus courageux que mon côté obscur en franchimand. Enfin bref... Dimanche matin, JE sortais de mon supermarché discount, dans la ville de Tam, la ville je travaille. Le pavé était mouillé et se transformait en véritable piscine pour feuilles et boules de platanes, qui frétillaient aux plongeoirs des caniveaux. Quand... Wizzzzzzzzz.... Une silhouette en noir (il faut être courageux ici pour porter cette couleur), doucement posée sur une moto à la Batman s’est envolée toute seule en glissant doucemanette sur le goudron. Je n’avais jamais vu un postérieur glisser aussi loin et aussi longtemps. Comme pour tout accident, les quelques secondes et l'image de la chute durent des heures. Au ralenti.

La motarde – qui n’était pas montée au nez– dans sa combinaison cuir resta plantée quelques minutes-heures, sonnée, la moto sur le flan, immobile. Je me retourne. Je parle au casque noir : « ça va ? ».

Je vois la moto, ensuquée comme un animal blessée. Je ne sais pas relever les motos.

« Ca va ? »

J’entends ma phrase qui résonne.

J’attends que d’autres passants accourent.

Deux costauds relèvent Amora (la motarde).

Et je rentre chez moi.

Les mains agrippées à mes sacs à recycler.

Première lâcheté de l’année.