dijous, 14 de juny del 2007

la grande morte, épisode 1




" J’ai eu le courage de regarder en arrière
Les cadavres de mes jours"

Apollinaire.



Jean sort de l’avenue Pescalune. Quartier de la Grande Motte. La Chrysler va vombrissante. Le ciel : Un soir étoilé et chaud d’août. Sur l’avenue la voiture file. Les feux arrières et les veilleuses de la Chrysler dessinent des traits multicolores et rectilignes. Il allume une clope, les vitres ouvertes. Les cendres incandescentes sont des papillons de nuit oranges. Le peu de cheveux de sa tonsure s’éparpillent et se collent sur son crâne chauve. Miles Davis summertime. Au bord de l’asphalte les pins parasols défilent .
Jean Gòbi se dirige vers le casino. Sa femme restée à la maison dort d’un sommeil inquiétant. Il s’arrête au milieu de la route. On doit couper pour accéder au parking.
Clignotant.
Il coupe.

A suivre...