dijous, 14 de juny del 2007

vienne, romanelli, sheller, barbara


Barbara
VIENNE
Barbara - R. Romanelli, 1972


Si je t'écris, ce soir, de Vienne,
J'aimerais bien que tu comprennes,
Que j'ai choisi l'absence,
Comme dernière chance,
Notre ciel devenait si lourd,

Si je t'écris, ce soir, de Vienne,
Oh, que c'est beau l'automne à Vienne,
C'est que, sans réfléchir,
J'ai préféré partir, et je suis à Vienne sans toi,

Je marche, je rêve dans Vienne,
Sur trois temps de valse lointaine,
Il semble que des ombres,
Tournent et se confondent,
Qu'ils étaient beaux les soirs de Vienne,

Ta lettre a du croiser la mienne,
Non, je ne veux pas que tu viennes,
Je suis seule et puis j'aime,
Être libre, oh que j'aime,
Cet exil à Vienne sans toi,

Une vieille dame autrichienne,
Comme il n'en existe qu'à Vienne,
Me loge, dans ma chambre,
Tombent, de pourpre et d'ambre,
De lourdes tentures de soie,

C'est beau, à travers les persiennes,
Je vois l'église Saint-Étienne,
Et quand le soir se pose,
C'est bleu, c'est gris, c'est mauve,
Et la nuit par dessus les toits,
Que c'est beau, Vienne,
Que c'est beau, Vienne,

Cela va faire une semaine,
Déjà, que je vis seule à Vienne,
C'est curieux, le hasard,
J'ai croisé, l'autre soir, nos amis de Luntachimo,
Cela va faire une semaine,
Ils étaient de passage à Vienne,
Ils n'ont rien demandé, mais ils se sont étonnés,
De me voir à Vienne sans toi,

Moi, moi, je me promène,
Je suis bien, je suis bien,
Si bien,
Je suis bien, si bien,
Et puis de semaine en semaine,
Voilà que je vis seule à Vienne,
Tes lettres se font rares,
Peut-être qu'autre part,
Tu as trouvé l'oubli de moi,
Je lis, j'écris, mais quand même,
Qu'il est long, l'automne à Vienne,

Dans ce lit à deux places,
Où la nuit, je me glace,
Tout à coup, j'ai le mal de toi,
Que c'est long Vienne,
Que c'est loin Vienne,

Si je t'écris, ce soir, de Vienne,
Chéri,
C'est qu'il faut que tu viennes,
J'étais partie, pardonne-moi,
Notre ciel devenait si lourd,
Mais toi, de Paris jusqu'à Vienne,
Au bout d'une invisible chaîne,
Tu me guettais, je pense,
Jouant l'indifférence,
Et tu m'as gardée, malgré moi,

Il est minuit, ce soir à Vienne,
Mon amour, il faut que tu viennes,
Tu vois, je m'abandonne,
Il est si beau, l'automne,
Et je veux le vivre avec toi,
Que c'est beau, Vienne,
Avec toi,
Vienne...

1 comentari:

manjacostel ha dit...

L'occitan e lo francés.

De segur soi d'afons d'accòrdi. Lo francés pojèt dins l'occitan mai que lo contrari. Soi content de veire que n'i a d'aparaires de la lenga nòstra. Quand sentissi un còp de lassitge m'en vau veire los autres sitis. N'e'n profiti per vos senhalar lo meu : http://bodou.aliceblogs.fr al principi que Google aima mai que mai las longas paginas e las ligason nombrosas e que cal construsir un malhum occitan
Coralament vòstre.