dimecres, 16 de juliol del 2008

Alés



Alara... perqué la magia de l'enfancia es nascuda en Alés? Es benlèu perque frequentan totei leis escolas Frederic Mistral?

dimarts, 15 de juliol del 2008

France culture et la langue d'oc

Merci à France Culture qui a permis à mes collègues de travail (Agence de Voyage de la Ville de Tam) de découvrir l'universalité et la richesse de la langue d'oc par Max Rouquette et le brillant entretien avec Philippe Martel (chercheur au CNRS). Merci aussi pour la qualité des interventions de Mr Temple et Mr Pécout (grand poète occitan) et Mme Chevalier! Que cette radio continue d'entretenir nos pluralités et nos belles différences.

France Culture et les Langues Régionales
  • 1- Emission /Question d'éthique/ sur les langues régionales et la constitution.

Philippe Martel, historien, chercheur CNRS, président de la FELCO, chargé de cours à l'Université Paul Valéry, auteur du livre L'Ecole française et l'occitan - Le Sourd et le bègue/ (PULM - http://www.pulm.fr/l-ecole-francaise-et-l-occitan), était l'invité de l'émission de Monique Canto Sperber "Questions d'éthique".

Si vous avez manqué l’émission, vous pouvez vous rendre sur :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ethique/fiche.php?diffusion_id=64677

Le site de France Culture présente, à l'occasion, le livre de Philippe Martel, ainsi que les Actes du colloque L'Ecole Française et les langues régionales (H. Lieutard - MM Verny, éditeurs - http://www.pulm.fr/l-ecole-francaise-et-les-langues-regionales) paru également aux PULM, l’ouvrage Enseigner la Région (Pierre Boutan, Philippe Martel, Georges Roques (Harmattan 2003) ainsi que le site de la FELCO http://www.creo-mp.org/.

  • 2- Émision « Tout arrive » sur Max Rouquette, le grand écrivain occitan mort en 2005

http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/TOUTARRIVE/TOUTARRIVE20080714.ram

Tout arrive ! retourne à Montpellier pour cette dernière semaine avant vacances et l'émission vous rendra compte, dès demain, des débats qui animent cette année encore les Rencontres de Pétrarque. En attendant, depuis la terrasse de l'Insensé, voici un premier numéro entre littérature et musique...

Avec Frédéric-Jacques Temple, Roland Pécout et Sabine Chevalier, la première partie de l'émission s'intéresse d'abord à la figure du poète occitan Max Rouquette, qui aurait eu cent ans cette année, et qui est l'honneur de deux revues tout juste parues : le numéro 950-951 de la revue Europe, et le numéro 2 des Cahiers Max Rouquette.

La revue Europe, les Cahiers Max Rouquette, la Médée de Max Rouquette sont présentés sur le site, ainsi que le site de l’association « Amistats Max Rouquette » : http://www.max-rouquette.org/

Tout arrive ! retourne à Montpellier pour cette dernière semaine avant vacances et l'émission vous rendra compte, dès demain, des débats qui animent cette année encore les Rencontres de Pétrarque. En attendant, depuis la terrasse de l'Insensé, voici un premier numéro entre littérature et musique...

Avec :

Frédéric-Jacques Temple. Ecrivain.

Roland Pécout. Ecrivain et poète.

Sabine Chevallier. Editrice à Espace 34.


(c)Youkaidi per Tam 2008


dilluns, 14 de juliol del 2008

Union pour la Méditerranée

Quand j'écoute la programmation musicale de Radio Lenga d'Oc sur Internet, je me dis qu'elle est déjà faite l'union pour la Méditerranée depuis un bon moment. Par la musique et la langue d'oc.

dissabte, 12 de juliol del 2008

ALES



Es aqui que siéu anat! En Alés! Es partit per la descuberta de la vila... Botigas kitsh, plans ben francés, clichés., vièlhei botigas, vièlheis ensinhas... d'aquelei vilas que te fan creire que siés tornat dins leis annadas 50... Coma lo pintre que pintèt lo davans de beton de la botiga Badin e Arlaud. Un pauc copiat sus Spirou, non?

France culture



samedi 12 juillet 2008> Les langues régionales, que leur devons nous ? avec Philipe Martel Philippe Martel est Agrégé d'histoire (1974) Docteur d'Etat, 1993, dir. Maurice Agulhon (Les félibres et leur temps, renaissance d'oc et opinion 1850-1914, à paraître aux Presses universitaires de Bordeaux).Chargé de recherches au CNRS (IIAC Lahic). Entré au CNRS en 1983.Chargé de cours à l'université Montpellier 3 (Civilisation occitane)Président de la Fédération des Enseignants de Langue et Culture d'oc(association professionnelle d'enseignants d'occitan du public).Vice-président de l' Association Internationale d'Etudes Occitanes.
France Culture, 12 H 30.

divendres, 11 de juliol del 2008

Robèrt Lafont: Le coq et l'oc

Dans son roman Le Coq et l'Oc , publié chez Actes Sud en 1997, Robert Lafont, immense auteur occitan, fait remarquer: " A la ville comme au village, l'émotion, de joie ou de peine, explose souvent en patois chez des francitants reconnus. Dans l'amphithéâtre, les lazzi qui traversent l'espace ne sauraient être en français. C'est en patois qu'on prend à partie le matador castillan peureux. Il n'a qu'à comprendre. Le rire qui secoue alors la foule est une connivence linguistique".

Alors l'autre jour, pendant la corrida de gala de la féria de NÎMES j'ai noté quelques expressions entendues pendant la corrida. 

Voilà ce qui a secoué la foule d'une "connivence linguistique". Trois aficionados au pastis, en chemise souleiado nous ont fait partager les commentaires. En patois comme en Franchimand. A lire à haute voix. Je ne mets pas de didascalies. Vous devinerez les situations. Sinon posez les questions dans "commentaires", je vous expliquerai. N'hésitez pas à faire de grosses voix qui cascaillent et rocaillent:

" Es pas fix lo buou"
"I a de vent pasmens"
"I a de chatonetas au promier reng? Aquo vai pas. A Conde, li fau de chatonetas".
"Bèn".
"A pas trapat la distancia".
"Son lei bendas rojas de Vialat que l'an destabilizat"
"Bèn"
"Fort bèn"
"Re-fort bèn"
"olé"
"Beeeeeeeeeeen. OI!"
"Fai mèfi!"
"Doçamaneta"
"Anem!"
"Bondieu!"
"Ai lei mans blocadas per picar. Pode pas plus"
"Doas belas costeletas"
" Corrida de galà. Quand même, es pas escrich?"
"Avèm pagat! Ou!"
"Le taureau, il a pris une cuite"
"Ils auraient pu mettre un poulain comme cheval de pique"
"Ou alors un âne"
"Je le savais qu'on se ferait enfariner. On aurait dû venir samedi matin"
"Une merde c'est le taureau".




sur le chemin de la route



Bon... onte siéu anat divendres passat? Aqui una indicacion de mai. En saupre que viraviam l'esquina au panèu monstrat sus la fotografia...

leonard cohen

segoundo routo pèr trouba lou camin


Mai ounte siéu ana divèndre? Se pou recounèisse en clicant sus lou filme souto... Es pas lou Paris Chic e l'oustalarié d'Orli, es pas la choucoulatarié belgo, e sus lou camin de la routo se pou vèire de pin....


mais où étais-je vendredi?

Regacham la rota. Regacham la vegetacion. Sembla pas proche de la mar. E non, es pas lo Grau dau Rei... E non, es pas Avinhon...

dijous, 10 de juliol del 2008

la serviciala de la vila d'Agradà


L'autre jorn au restaurant ont ère amé Armanda la cantaira, veguère Isabo la serviciala. Coma veguèt que preniéu de fotografias, me tirèt sota la camiseta e me monstrèt aquo...

mai ont soi anat divèndres?


Lei parets de la vila anonciavan un cantaire conegut...


onte siéu anat divendres indici tres


Aqui un indici segur que vos ajudarà de trobar onte siéu anat...

dimecres, 9 de juliol del 2008

dimarts, 8 de juliol del 2008

indians de las americas

Sus lo camin de la vila mistèri, trobère d'indians...

joc: onte siéu anat aqueste divendres







Un joc novèu! Vaqui leis imatges onte siéu anat aqueste divendres. A vos de trobar lo nom de la vila. Car es una vila, segur! Ieu respondrai per de non vo de oc en totei vostrei questions. E cada jorn apondrai un indici. Lo promier vo la promiera que troba se ganha de regardelas...



dilluns, 30 de juny del 2008

Pecaire Leni!



Coma pode pas plus me logar vo me crompar de filmes en causa dau poder de crompa, torne regardar mei vièlhei caisseta video. E me reservan de grandei susprèsas que fan mon bonur après aquela annada negra. E vaqui lo rei de l'umor negre doncas: Lo Tes Avèri (l'escrive a l'Occitana coma aquo vendràn pas m'enebir lei drechs, aviéu reservat una tiera de T.A e me l'avian suprimit). Lo cop dei lapins es geniau! E vos, vos fa pas rire? Espère lei comentaris!

diumenge, 29 de juny del 2008

anders petersen a Seta




Lo Suedés Anders Petersen a una vision originala de Seta e dei ports en generau. De pas mancar aquela mostra que farà l'eveniment artistic de l'estièu 2008. Una Seta dura. Negra e blanca. Intimitat. Sensualitat. Solesa. Un agach unenc. Es lo segond cop après lo filme La Graine et le Mulet qu'un visuau visionari se penja sus lo decor setori. M'agradarié d'i anar.




Le Sète de Petersen, Musèu Pau Valèri, Sèta, França, fins au 8 de setembre.

dissabte, 28 de juny del 2008

CT

Je n'ai pas l'habitude dans les pages de ce blog d'évoquer mon passé d'étudiant. Je n'ai pas l'habitude non plus de parler ouvertement de mes professeurs. Ni de les nommer d'ailleurs. Question de pudeur mais aussi de crainte de les mettre en danger face à l'indiscret Internet.
Beaucoup de femmes ont compté pour le développement de ma pensée littéraire et mon entrée en Occitanisme. Une d'entre elles se nomme C...T.... C'est un professeur agrégé très grand. D'une richesse humaniste. Je voudais vous parler d'elle. Il reste cependant un portrait à dresser avant de l'évoquer: celui de l'étudiant de lettres. A la fin des années quatre vingt dix, il y a peu d'années encore, les étudiants restaient des doux rêveurs qui croyaient que la vraie vie, ainsi que le parcours d'un homme, pouvait ressembler à l'odyssée rocambolesque et vide d'un Julien de Rubempré, un héros de roman. Nous croyions tous que la vie d'un homme dépendait d'une anaphore, d'une métaphore ou d'un rejet. Nous étions dans le vrai. Nous parlions par citation. L'histoire de l'honnête européen, pour nous, ne pouvait se détâcher des arts, des lettres et de l'histoire du langage qui forge les pays par la sensibilité mathématique de la grammaire, le chaos du style, la distinction, le choc, l'affrontement et la pratique des niveaux de langue entre eux. Nous mettions le professeur de lettres sur un piédestal. Les adultes que nous rencontrions ne se dégagaient pas des écrans plasma mais citaient des vers par coeur. Nous ne revions pas d'insupportables portables. Ni de grosses voitures. Nous étions des hommes tranquilles qui pensaient que la société française était la société des lettres. Et que le plaisir des mots latins, françois, arabes ou occitans restait notre monnaie unique.
Je lisais un ou deux romans par semaine. Je me rendais au cinéma d'art et d'essai chaque mercredi après-midi. C'était ma seule envie de luxe et je croyais que ma soif pour toute forme d'art ressemblait à la quête adulte.
L'Occitanisme ne put que renforcer ma curiosité et mon envie d'être. Etre dans les lettres, dans les textes, être le texte, faire le texte, comprendre la subtilité et la complexité du texte. Facile car à vingt ans, pardine, on aime les histoires de texte. A la fac Paul Valéry de Montpellier, les professeurs d'Occitan sont des linguistes, des historiens du CNRS, des professeurs de lettres classiques ou modernes agrégés, tous des écrivains ou des engagés, des enragés, des gens jeunes passionnés et passionnants. L'Etat, à cette époque encore très récente, commençait à créer de vrais statuts pour ces talents d'or malgré leur malheureuse clandestinité dans l'institution. Et les onze dernières années furent incroyables en création, réflexion et publications.
Il y a peu, c'était coutume, les jeunes étudiants passaient – dois -je utiliser l'imparfait? - le capes d'Occitan. Cela devenait normal. Intellectuellement il fallait transmettre cette humanité, cette langue à nos enfants. La poésie, la littérature, les leys d'amour, Frédéric Mistral, Max Rouquette. C'était acquis. Les jeunes professeurs consciencieux, républicains et laïcs, tous issus de l'IUFM, inovaient à grands pas en pédagogie des langues et honoraient le pays en reconaissant sa richesse dialectale. De plus, l'apprentissage des langues et des lettres nous enseignaient le voyage, l'autre et sa différence. Ouverture. Enrichissement. Découverte. Et non: folklore, terroir et potée auvergnate. Nous étions tous des Italiens, des Catalans, des Français, des Caracos, des Marocains, des Zombies, des Occitans. Nous utilisions le bilinguisme refoulé de nos grands-pères pour participer à l'histoire du Langage Européen Moderne.
Mercredi. Fin d'une histoire. Départ à la retraite de C... T. La cour du Centre de Recherche et de Documentation Pédagogique (CRDP) est rempli d' extras-terrestres. Les derniers humanistes de nos années deux-mille offrent des joutes oratoires moyenageuses à la dame en partance. Très swing, la poésie, l'humour qui s'en dégage, la précision rhétorique et la connaissance des collègues, font renaitre en moi un certaine jouissance. Celle de mes années fac. Mai cette impression dense est suivie aussitôt d'un goût de racavòmi. Inutile de vous expliquer les racines de ce mot occitan. C'est celles qui ont influencé l'expression française « racailles ».
C... T ne sera pas remplacée. On le sent. Comme toute personne qui part à la retraite dans la fonction publique française. Son humanité coûte trop cher. On perd notre chef, on perd un savoir, on perd des leçons, leçons de resistance, on perd des lettres, des plans, des dissertations, des citations, des appartés, des exergues, un sens français des lettres et de la connaissance, une noblesse occitane dans l'humour, la finesse, la poésie. On perd le paratge.
Sûr, cela ne touche pas qu'à l'Occitan. Demain, nos enfants oublieront le latin, le grec, les humanités. Et les lettres classiques et modernes. Et les langues latines. Et les langues du monde. Ils apprendront les maths, l'Anglais, le Chinois. Point. Alors, cet après-midi je regarde mes extra-terrestres dans la cour. Ces gens riches, riches que j'admire, qui font avec le langage une société plus belle, je les vois souffrir dans leurs profondes connaissances qui ont bâti leurs belles vies. Seule clé de voute à ce qu'ils sont: le savoir. Clé de voute qui se replie comme un os cassé à l'intérieur de leur chair. Le savoir devient blessure en France. Actuellement, l'état, comme jamais, tue les intellectuels et les sensibles. Et je relie mon texte. Les initiales de mon héroïne font CT. Encore un imparfait.

divendres, 27 de juny del 2008

armanda



L'autre jorn dins la vila d'Agradà mangère amé Armanda, una cantaira risolièra, una intermitenta dins lo biais Castafiora que fa de represa de tangos e se pren per Fernandèu mai au femenin. Ere bandat coma cada divendres de ser au restaurant de l'Ola que tèn l'amic J. Pendènt la taulejada, la cantaira se bota a cantar. Me fa rire. Perque de costuma es una cantaira umoristica. E li diguère: "'siés risolièra, cantes coma un disc 78 torns de ma grand". Lei collègas me regardèron de gallis. Era sa voès vertadièra.


convidacion


Bonjour,



Je vous invite pour la nouvelle exposition à l’atelier de reliure et restauration Le livre dans la peau.

Cette fois-ci, je reçois une invité un peu particulière : rencontre entre la fille Delphine Dejean et la mère Muriel Maire qui « se plait à « relooker » des objets usuels en laissant son imagination vagabonder. Sans dessin préalable - juste quelques lignes tracées sur le support - elle manie les tesselles en se fiant à son instinct : formes et couleurs la guident et les petits morceaux coupés à la pince trouvent leur place tout naturellement. Enfin, presque ».



L’exposition « La Moz de Mu » aura lieu du 4 au 31 juillet 2008 à l’atelier de reliure et restauration Le Livre dans la peau, situé au 7 rue de la fontaine à Saint Quentin La Poterie.

Horaires : Tous les jours de 10h30 à 13h et de 15h à 19h



Je vous invite à nous rejoindre pour le vernissage le vendredi 4 juillet à partir de 18h30.

Les instruments de musique sont les bienvenus pour une fête musicale !



· Pendant la durée de l’exposition : présentation à l’atelier du métier de relieur, au travers des outils, matériaux, démonstrations des différentes techniques et étapes en reliure et restauration d’ouvrages.

· Présentation du contenu des stages de reliure organisés pendant les vacances d’été et inscription pour les cours de reliure.





Je serais heureuse de vous recevoir à l’atelier à cette occasion et de partager le verre de l’amitié.

Avec mes remerciements et à très bientôt,



Delphine Dejean



Le Livre dans la peau

Reliure et Restauration

7 rue de la fontaine

30700 – Saint Quentin La Poterie

dimarts, 24 de juny del 2008

western lego

Ome proumié sus la luno

Foutougrafio: Palais dou Roure. Avignoun

Un jour partirai coume l’ome proumié qu’anara sus la luno. Partirai dóu pais mairau qu’estime tant. En tournant de ma vilo e de ma noublèsso, en laissant moun castèu dóu bres, descubrirai Avignoun pèr soun lengage e si mestié d’à passa-tèms. Siéu l'estangié etèrne. Lis indiano saran escoundudo dins la carrièro di tinchurié. Me prendran d’assau dins un bramadis. Oulouloulou ! E prendrai lis indiano coume pretèste à moun proumié rouman. Pèr eli, vive dins un palais à l’oumbro d’un roure gigantas. Mai es pas proun aventurous. E la pauso es trop longo. E parte adeja coume l’ome proumié sus la luno. Dins un eisoutisme interiour que m’afougo. Western. Western. Western di proumièri pelocho. Siéu l’àvi dóu western en Camargo. Couneisse la lengo dis ome d’aqui, couneisse lou lengage di bèsti, lou lengage de la tèrro, l’alfabet dis aubre, lou tendrun di letro e la sensualita de l’art nouvèu qu’es lou Cinèma. Tout, tout, tout m’interesso. Lis ome. Li pais. E lou marrit sort qu’on laisso i mai saberu que fan pòu perqué sabon sens saupre. Saupre. Counèisse. Aprene. Parteja. Partirai is America. Pèr rescountra mis ami indian. Que, coume iéu, semblon naissu dins la tèrro. Qu’an travaia pèr founda lou pais e se mescla emé la naturo, soun saupre viéure e si diéu pagan. Un jour partirai dóu pais. E dins un Tam-Tam de tubèio, proujeita pèr un fiò de Sant Jan, veiran moun oumbro s’esvani en oumbro chinèso. Oumbro chinèso sus la luno. Sarai lou marqués dis Indian. Tam, en oumenage au Marqués.

promier acte de resisténcia



Per lo que vendrà a l'ostau ai chanjat la bibliotèca. Lei libres en Francés, sus lo cinèma, lei revistas, lei bendas dessenhadas belga, ai tot escondut au fons. Mès en avans totei lei tèxtes en lenga d'oc. Per lei raubaires, lei visitaires, per lei curios, lei contres e lei per, ai cambiat ma bibliotèca. Deman chanjarai lo cagador. Aqui, se legis occitan. Se parla occitan. L'occitan se cultiva. L'occitan es vesible. E au mieu se vei. Mei libres son estampats, son pas de paginas blancas sensa retorica e sensa gramatica. Son mei leis d'amor. Promier acte de resisténcia contra lei racistas que reduson l'occitan a la "potée auvergnate". Manca plus que de convidar Charrasse a l'ostau. Entre dos libres sus lei trobadors, un vernet e un Mistral, que dirà?

Ieu qu'aviéu tot mesclat . Amoros de literatura comparada. Aviéu tot mesclat. Lo cinèma, leis imatges, lei libres, lei discs, lei viatges, lei rescontres de totei menas, de totei lengas, lo lengatge. E de la colèra me plegue sus ieu coma pas jamai. Perque l'agressivitat dau defora m'es trop dura. Ai escondut mei mescladissas que fan ma sola riquèssa. Aquèu trabalh de dubertura sert de ren. Ai exibat mon Occitan coma sola cultura coma sola batèsta possible. Sarà pas de ma fauta, se vene violent. L'agressivitat ven dau defora. E vene l'Occitan caricaturau: Lo de la lucha e lo de la totala revouta. Deman me cromparai de plumas d'indian vo un capèu de gardian per monstrar ma batèsta. Leis indians vo lei cowboys. Lo pacifiste Baroncelli vos lo dirié: N'i a pron de calar.

dijous, 19 de juny del 2008

un omenatge a dino risi

Comme je parle couramment une langue dite régionale (comment une langue peut - elle se contenter d'être régionale???????? Le concept doit être français....), je comprends, depuis toujrous, les films italiens sans les sous-titres. Je m'ouvre sur les autres et l'Europe. J'aime le cinéma italien. Et je chie sur l'académie française qui ne respecte pas ma pluralité, mes études de cinéma, de lettres modernes et mes études d'occitan. JE SUIS UN HUMANISTE. L'occitan n'a pas toujours mangé des daubes et des bouillabaisses, il aime les livres, l'internet et le cinéma. Il aime le catalan. Il aime parler avec les autres. Il aime être pluriel. Et il est blessé par l'étroitesse d'esprit des jacobins de son vraiment trop vieux pays. Un omenatge a Dino Risi. Un hommage à Dino Risi. En espérant que ces coincés tombent un jour sur mon blog en langue d'oc: ouvert sur les langues, le cinéma, la photo en noir et blanc, l'art contemporain, la chanson, le feuilleton, le récit, la nouvelle, en français, la nouvelle en occitan, et dans toutes les langues, les écoles bilingues, l'humour rabelésien et vernétien (vous chercherez dans votre culture étroite qui est vernet, il n'est pas encore sur votre encyclopédie), le capes d'occitan, les prix nobels de littérature, le théâtre, le clown, l'école publique et laïque, l'art du cirque, le jeu d'esprit, l'humanisme et les humanités.

un omenatge au cinèma italian

Parlar occitan, lenga oblidada de la republica francèsa e de seis institucions, permet de ben comprene lei lengas latinas dau monde. Osca ai lengas minoritarias e a la dubertura d'esperit! A mort lei ministres francés, mesprisents de la nostra cultura! E cague sus l'acadèmia franchimanda, racista e oblidosa. E un pichot filme per leis autres: duberts ai lengas, ai culturas e ai cinèmas! E au rire! Especiala dedicadissa a la Mela!

divendres, 13 de juny del 2008

La Santa Estèla




La television es venguda acompanhada d'un cantaira coneguda per vesitar lo país. Faliá donar un imatge posisitiéu de la vila es per aquò que l'agéncia de viatge es estada causida. Quin onor! La glòri dau terraire! Alara, adiéu lo subrevestiment tròp lòng car crompat a la Redoute! Bonjorn lo vestit negre de monge, la cara barbejada, leis onglas fachas ais artèus (pasmens aviéu pas cargat mei tongs) e ai mans. Aviáu shampoinat lo chichibèli que sabèm jamai. Lei rastàs a un moment donat es pas pron igienic. E l'estèla es arribada. Man dieu!
Coma avèm lei menjans dins la vila de Tam avèm aculhit Lauria. Arribe pron d'ora per la pas mancar. E la bela rampelèt pas. Se faguèt pas esperar. Ieu, vestit de negre, barrutle dins lei corredors dau burèu e qué vese? Un dacòs ròsa bòna seguit dei cameras blavas de França Tres Region. Lauria! Lauria la Pofa! (vò lo poffre, tornarai legir mon Vernet per verificar l'etimologia). Li aviá La Rossèla amé ieu. La collèga que ditz tròp fòrt ço que pense tot bas (mai qu'a un solet default: es pas sendicalista). La cap darrier furiosa, nafrada dins son narcissisme, me diguèt d'un agach de tornar a ma comptabilitat. Mai blocats dins lo recanton deis escaliers, blocats dins lo viratge dau bastiment nòu, esquichats per lei ulhauçs dei lumes deis òmes-camerà, semblaviam, la Rossèla e ieu a Bradd Pitt e Angelina Polida sus lei marchas de Canas. La Rossèla cargava la camiseta blanca e lo nos parpalhon vintatge. La patrona romeguèt. E manquèt pas: Ela, que voliá donar un imatge positiéu de sa pichòta entrepresa veguèt, lo quite ser, ais informacions regionalas dos santibèlis que, susprés, risian coma de pichòt a la vista d'una cantaira de subremercat.
Era finit per l'imatge de l'entrepresa. Deman, jurat, se la cap vei Lauria faire una animacion per lei pastas DIA dins lo ED dau recanton, segur li levarà lo bonjorn. Avèm l'imatge e leis estelas que s'ameritan !